Julia

Publié le par durand christian

 
Objet: Le stage de Julia !, écrit cette nuit pendant que tu regardais Games of Thrones !
 

Les infirmières en formation suivent des stages dans différents ètablissements, pour s’initier et pour prèparer leur choix si elles ne s’installent pas comme libérale. Julia rejoignit Jeanne, l’interne en psychiatrie qui avait accepté de l’accompagner.L’hôpital était maussade, mais Jeanne ètait joviale et robuste. Julia était plutôt malingre et timide. Quelque temps après leur arrivée, elles furent appelées de la réception par lIphone alors qu’elles traversaient la grande cour déserte.

Les pompiers venaient de déposer un individu interpellé pour désordre sur la voie publique et diagnostiqué en « bouffée délirante »par le docteur de la garde à Vue – le mien s’appelait le Docteur Lagarde et prenait un malin plaisir à faire résonner un trousseau de clés sur les barreaux des cellules,pour perturber encore plus le sommeil des gardés à vue. Penser à punir cet enfoiré.

L’accueil demandait à Jeanne d’aller dans la chambre sécurisée et de vèrifier le diagnostic.

J’ai recueilli plusieurs années après le souvenir angoissé de Julia :

«  …Jeanne m’a proposé de la tutoyer t de l’accompagner, j’ai accepté bien volontiers et nous avons rejoint le quartier sécurisé de l’Hôpital. Jeanne pènétra dans la chambre qui ne s’ouvrait que de l’extérieur et me fit signe de la suivre. Elle avait un passpour ressortir. Je faillis la heurter car elle s’immobilisa sur le seuil : la chambre et le lit étaient vides ! Elle regarda sous le lit, puis dans les toilettes. Personne ! Elle commença une visite plus complète quand soudain un homme hirsute et dépenaillé jaillit de derrière la murette qui soutenait des rayonnages, un bras replié dans le dos. Jeanne l’accueilli d’un sourire. Je faillis m’évanouir. Je me rappelais les deux infirmières assassinées quelques semaines auparavant dans l’hôpital de St. J. De M.- j’étais persuadé que j’allais mourir.

Jeanne lui demanda d’une voix calme comment il s’appelait : il sortit de son dos un énorme couteau de boucher et hurla : si tu m’embrouilles, je te saigne, salope. Jeanne lui expliqua posément qu’elle n’avait pas l’intention de l’embrouillerqu’elle était médecin et pas flic. « Arrête tes salades ! Connasse, t’es qu’une pute je vais te crever… »  et il appliqua la pointe du couteau entre ses seins.je sus qu’on allait mourir toutes les deux.

On voyait qu’il tremblait et que la sueur coulait de son front. Jeanne lui demanda doucement s’il savait danser. Il gémit : bien sur Salope, tu veux crever en dansant, pauvre conne ! Jeanne se mit à chantonner un tango et en écartant la lamel’enlaça et commença à valser. Il devint pâle, grogna qu’ellesètaient toutes des salopes… qu’elles méritaient toutes de crever… puis se mit à pleurer, Jeanne lui enleva le couteau qu’elle jeta sur le lit et arrivée à la hauteur de l’alarme muette prés de la porte la dèclencha d’un coup de talon précis.

Ils valsaient encore quand la porte s’ouvrît et deux infirmiers goguenards entrèrent. Jeanne leur expliqua que tout allait bien. Le plus petit aveugla le client d’un jet de lacrymo dans les yeux tandis que le plus costaud lui décochait un coup de pied dans les couilles. Il s’effondra souffle coupé en gémissant.

Le plus petit ricana : « nous on vient pas pour rien ».

Jeannerésignée invita Juliaabasourdie à boire un café dans la Salle des Internes - dont elle lui assura qu’elle était calme.

 
Envoyé de mon iPadouille 
 
Objet: Le stage de Julia !, écrit cette nuit pendant que tu regardais Games of Thrones !
 

Les infirmières en formation suivent des stages dans différents ètablissements, pour s’initier et pour prèparer leur choix si elles ne s’installent pas comme libérale. Julia rejoignit Jeanne, l’interne en psychiatrie qui avait accepté de l’accompagner.L’hôpital était maussade, mais Jeanne ètait joviale et robuste. Julia était plutôt malingre et timide. Quelque temps après leur arrivée, elles furent appelées de la réception par lIphone alors qu’elles traversaient la grande cour déserte.

Les pompiers venaient de déposer un individu interpellé pour désordre sur la voie publique et diagnostiqué en « bouffée délirante »par le docteur de la garde à Vue – le mien s’appelait le Docteur Lagarde et prenait un malin plaisir à faire résonner un trousseau de clés sur les barreaux des cellules,pour perturber encore plus le sommeil des gardés à vue. Penser à punir cet enfoiré.

L’accueil demandait à Jeanne d’aller dans la chambre sécurisée et de vèrifier le diagnostic.

J’ai recueilli plusieurs années après le souvenir angoissé de Julia :

«  …Jeanne m’a proposé de la tutoyer t de l’accompagner, j’ai accepté bien volontiers et nous avons rejoint le quartier sécurisé de l’Hôpital. Jeanne pènétra dans la chambre qui ne s’ouvrait que de l’extérieur et me fit signe de la suivre. Elle avait un passpour ressortir. Je faillis la heurter car elle s’immobilisa sur le seuil : la chambre et le lit étaient vides ! Elle regarda sous le lit, puis dans les toilettes. Personne ! Elle commença une visite plus complète quand soudain un homme hirsute et dépenaillé jaillit de derrière la murette qui soutenait des rayonnages, un bras replié dans le dos. Jeanne l’accueilli d’un sourire. Je faillis m’évanouir. Je me rappelais les deux infirmières assassinées quelques semaines auparavant dans l’hôpital de St. J. De M.- j’étais persuadé que j’allais mourir.

Jeanne lui demanda d’une voix calme comment il s’appelait : il sortit de son dos un énorme couteau de boucher et hurla : si tu m’embrouilles, je te saigne, salope. Jeanne lui expliqua posément qu’elle n’avait pas l’intention de l’embrouillerqu’elle était médecin et pas flic. « Arrête tes salades ! Connasse, t’es qu’une pute je vais te crever… »  et il appliqua la pointe du couteau entre ses seins.je sus qu’on allait mourir toutes les deux.

On voyait qu’il tremblait et que la sueur coulait de son front. Jeanne lui demanda doucement s’il savait danser. Il gémit : bien sur Salope, tu veux crever en dansant, pauvre conne ! Jeanne se mit à chantonner un tango et en écartant la lamel’enlaça et commença à valser. Il devint pâle, grogna qu’ellesètaient toutes des salopes… qu’elles méritaient toutes de crever… puis se mit à pleurer, Jeanne lui enleva le couteau qu’elle jeta sur le lit et arrivée à la hauteur de l’alarme muette prés de la porte la dèclencha d’un coup de talon précis.

Ils valsaient encore quand la porte s’ouvrît et deux infirmiers goguenards entrèrent. Jeanne leur expliqua que tout allait bien. Le plus petit aveugla le client d’un jet de lacrymo dans les yeux tandis que le plus costaud lui décochait un coup de pied dans les couilles. Il s’effondra souffle coupé en gémissant.

Le plus petit ricana : « nous on vient pas pour rien ».

Jeannerésignée invita Juliaabasourdie à boire un café dans la Salle des Internes - dont elle lui assura qu’elle était calme.

 
Envoyé de mon iPadouille 

Publié dans Julia, Luttes sociales

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